Anecdotes

Barry Lindon

Sortie le 14 Septembre 1976

Le film est tiré d’un roman de William Makepeace Thackeray qui fut le premier à être publier en feuilleton dans Fraser’s Magazine en 1844.

Le personnage de Barry Lyndon fut librement inspiré par Andrew Robertson Stoney, un véritable débauché irlandais qui épousa une riche veuve dont il abusa

Stanley Kubrick lut le roman pour la première fois en 1972 et décida d’en tirer un film. Au lieu de rédiger un scénario traditionnel, Kubrick écrivit les grandes lignes d’une adaptation du roman dont il se servit pour le tournage.

Kubrick voulait créer le film d’époque le plus authentique jamais réalisé. Il ne tourna qu’en décors naturels (aucun plateau de tournage) et entreprit de n’utiliser que la lumière naturelle du soleil et des bougies.

Afin de tourner à la lueur des bougies, Kubrick se procura une lentille de caméra spéciale, conçue par la NASA 2 focus stops plus rapide que les lentilles les plus rapides de l’époque. Des écrans devaient être installés au dessus des plateaux pour empêcher la chaleur et la fumée des bougies de détériorer les plafonds. Les bougies devaient être remplacées constamment pour assurer la continuité des scènes.

Parmi les lieux de tournage utilisés on trouve Castle Howard en Angleterre (extérieurs du domaine de Lyndon), Dublin Castle en Irlande (la demeure du Chevalier) et les bâtiments de l’administration de Frédéric le Grand à Postdam près de Berlin.

Les principales prises de vue se déroulèrent sur 300 jours, du printemps 1973 jusqu’au début de 1974 avec une pause pour Noël.

Lors de sa sortie en 1975, le National Board of Review nomma Barry Lyndon Meilleur Film et Kubrick Meilleur Réalisateur, et le film remporta des Academy Awards ® pour la cinématographie, les costumes, la direction artistique et la bande originale.

Photos

Générique

Si vous dites que vous vous en fichez, il y a un énorme sentiment de démoralisation. Quand je suis sur un film, de a à z, les seules limitations que je respecte sont la somme dont je dispose et le sommeil qu'il me faut. Ou bien vous vous en fichez, ou bien pas, et alors je ne sais tout simplement pas où tracer la frontière entre les deux choses.

Stanley Kubrick, 1975.

 

 

 

Les films de Stanley Kubrick

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